Un cowboy entre dans un bar il dit c'est moi mais c'était pas lui
jeudi 18 février 2010

Hum, comme un... poisson dans l'eau


Demain. Et finalement, j'ai plus du tout le moral qui s'impose. Bon bah vous aurez qu'à sonner à ma porte et me tirer jusque dehors. 
Mais je sais que demain tout sera parfait.
Et j'ai regardé des connards me dire dans les yeux qu'ils voulaient me voir.
Depuis je ne crois plus aux cons.



Belle morale.


Heureusement que Sagan me fait rire.

L'apnée.



C'est cette situation sociale et mentale tellement douce qu'on ne la sent pas, on peut seulement en constater certains effets. Par exemple, plus rien n'importe. Les gens peuvent rire, parler, sous l'eau on n'entend rien. N'importe qui peut sauter n'importe quoi, on ne le sait pas. On est seul dans la bulle, seul entouré de pensées qu'il faut traiter une par une. Et c'est tout le but de cette évasion. Se reposer, prendre les choses lentement. Pourtant on ne réfléchit pas plus en traitant les affaires quotidiennes, mais devenir bonjour devient un reflexe poli, comme parler, comme rire, comme manger. Seule la douleur est réelle, celle des tympans qui explosent sous la pression. Même la souffrance est adoucie. On nage on nage, tout est tiède, vaporeux, on se sent léger mais jamais s'envoler. Quelque chose tout prêt va exploser, il y a un bourdonnement sourd au dessus. J'ai juste peur de lever la tête, de retourner à la réalité, cet horrible mélange de couleurs et de bruits, d'êtres bornés, de préoccupations inutiles. Sous terre il y a de quoi vivre.
J'ai pris une fléchette de tranquillisant dans la fesse droite je crois. 


 Jte rappelle que j'essaye inconsciemment de détruire toute part de sociabilité en moi 

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