Un cowboy entre dans un bar il dit c'est moi mais c'était pas lui
samedi 10 avril 2010

Au moins ça circule

Hop, la tête sur les épaules, les épaules par terre et la terre, autour du Soleil.

J'ai passé une sublime journée avec Madeleine, apparemment il n'y qu'avec elle que n'importe quoi s'apparente à une grosse orgie dans ma tête et un très gros sourire. Oui, même commander une pizza, regarder Totally Spies  et jouer à James Bond sur la Gamecube.(hier) ou glander un peu partout dans le Marais, aller au cinéma, dîner d'une pizza (encore?) fumer.


Tu vois je repars. Non je ne sais pas où je vais, je retourne me promener. J'ai accepté, ou plutôt j'ai eu besoin de me reposer sur le pas de ta porte quelques jours, quelques semaines. Maintenant, tu vois, je repars. Personne ne m'a appelé ailleurs, toi même tu n'avais pas besoin de moi. Pourtant je suis venue et, moitié chassée moitié fuyant, je suis partie ce soir. Il ne faisait pas très beau, j'avais un peu froid et tu me manquais, il fallait quand même que j'aille voir à quoi ressemblent les autres. Sûrement une sera très belle, comme toi, plus, j'espère et j'irais habiter sur son perron d'autres moments. Je connaitrais d'autres odeurs, d'autres mèches de cheveux et d'autres silences au réveil, d'autres animaux, d'autres campagnes. Et je les fuirai plus tard. Mais je n'oublierais rien, tu sais. Ton sourire je l'ai encore, et j'ai pris ce matin le collier avec moi. Et j'ai volé ton chat. Tu ne m'en voudras pas. Maintenant que je suis loin, je ne pense plus qu'à ça et je me moque de l'avenir. Tu as compris, ce qui me pousse, c'est le souvenir. C'est comme l'assurance de te retrouver plus belle, demain, par hasard. Je serais au café, vers 10 heures et demi mais je ne t'attends pas, j'ai changé de ville, oublie moi.

Je plaisante, j'ai laissé le chat, enfin ce qu'il en reste, je l'ai brûlé avant de partir. Je ne l'aimais pas beaucoup.

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